Les bienfaits du fumier en tant qu'engrais


Les bienfaits du fumier en tant qu'engrais
Luke Sholl

Étant donné le nombre de fumiers différents disponibles toute l’année, se servir de nos animaux est un superbe moyen d’encourager une approche biologique et durable de la culture du cannabis. Nous ne pouvons garantir l’odeur, seulement la quantité astronomique de nutriments vitaux.

Parfait exemple d’une culture biologique et durable, l’utilisation de fumier animal dans le but d’améliorer la croissance du cannabis durant les phases de croissance est relativement peu onéreux, meilleur pour l’environnement, et endommage moins vos plantes que certains engrais chimiques.

Pointer précisément le premier moment où un humain a décidé d’utiliser les excréments d’un animal pour nourrir des plantes qu’il allait ensuite consommer est difficile. Il est dur de s’imaginer à quoi cette personne pensait. Cependant, nous pouvons tous le ou la remercier.

Toutes les plantes, y compris le cannabis, ont besoin d’un riche cocktail de nutriments pour se développer correctement. En fournissant à la marijuana tout ce dont elle a besoin, vous serez récompensé par de superbes têtes —, c’est pour cela que l’utilisation de fumier est géniale. De nombreuses formes de fumier sont très riches en nutriments vitaux nécessaires à la phase de croissance du cannabis.

COMMENCER PAR COMPOSTER AFIN D’ÉVITER LA PRÉSENCE D’ORGANISMES NON-DÉSIRÉS

Commencer par composter afin d’éviter la présence d’organismes non-désirés

Il existe quelques candidats qui ne nécessitent pas cette approche, mais nous vous la conseillons quoi qu’il en soit. Le compostage à chaud est un terme utilisé pour décrire l’ajout de fumier à un tas de compost, qui sera prêt à être placé directement sur le sol entourant les plantes après 4 à 8 semaines.

En y ajoutant de l’eau, le tas retiendra l’humidité et en le tournant toutes les semaines, il est possible de maintenir une température moyenne de 49-77° C / 120-170° F. En créant un tas de compost à chaud, les organismes dangereux et autres parasites peuvent être tués. Commencer par composter détruira la moindre mauvaise herbe qui se cache sous la forme de graine clandestine.

ALORS QUEL ANIMAL SERA LE MEILLEUR CANDIDAT ?

Alors quel animal sera le meilleur candidat ?

Certains risquent de sentir bien plus mauvais que d’autres. Rappelez-vous seulement que ces odeurs s’accompagnent d’un bienfait inégalable : des meilleures têtes. Vous pouvez presque garantir l’odeur des têtes énormes et piquantes, ça en vaut vraiment la peine.

Il existe un grand nombre d’options quant au choix du fumier pour votre jardin cannabique. Chacune a ses avantages et vous aidera à cultiver d’une manière bien plus biologique et durable.

VOLAILLE

Le fumier de volaille bénéficie d’un taux d’azote naturellement haut — une moyenne de 1,5 % voire 2,8 % dans certains cas. En plus de l’azote, les déjections de volailles contiennent du phosphore et du potassium. Étant donné que le fumier de volaille est également léger et facile à trouver, le transporter jusqu’à votre zone de culture extérieure ne devrait pas être trop compliqué.
https://*www.motherearthnews.com/homesteading-and-livestock/raising-chickens/chicken-manure-fertilizer-zm0z13amzkon

Le compostage du fumier de volaille dure entre 6 et 9 mois, c’est donc une solution viable pour ceux qui planifient leur culture de l’année prochaine. Le jeu en vaut vraiment la chandelle, une fois prêt à l’emploi, vous pourrez appliquer une fine couche sur le dessus de votre terre, sans pour autant craindre que l’azote ne brûle vos racines.

LAPIN

Le fumier de lapin est une option qui ne demande pas à être compostée à chaud au préalable. À la place, il peut être directement appliqué au sol entourant votre marijuana. Le fumier de lapin est également l’un des plus riches en nutriments. En plus de l’azote, du phosphore et du potassium, le fumier de lapin contient du calcium, du magnésium et du zinc. Mieux encore, les déjections de lapins n’ont pas d’odeur !

Appliquez-le de la même manière que le fumier de volaille, en en recouvrant le sol de votre zone de culture. Il peut être incorporé dans le sol, mais jamais à un ratio de plus de 20 % de fumier par rapport à la quantité de terre.

VACHE OU CHEVAL

Quand les gens pensent au fumier, c’est généralement au fumier de vache ou de cheval. Les deux sont une très option et sont très bénéfiques, car ils contiennent tous deux de bonnes doses d’azote et de potassium.

Le transport peut être un peu plus onéreux, mais ils restent très profitables, avec près de 0,7 % d’azote et 0,5 à 0,8 % de potassium. Tous deux demanderont à être compostés avant d’être appliqué dans la terre, ils font partie du type de fumier qui contient très probablement des graines indésirables et des pathogènes dangereux.

COCHON

Le fumier de cochon était utilisé pour l’épandage chez les fermiers. Cependant, à cause des cultures industrielles, le fumier de cochon peut contenir un tas de bactéries indésirables qui repousse les fermiers de son usage lors des cultures. Bien heureusement, c’est là qu’entre en jeu notre illustre tas de compost à chaud, son travail sur le fumier de cochon est excellent et il rend tout à fait adapté à l’usage en extérieur pour la culture du cannabis.

Contrairement aux autres fumiers, celui-ci n’est pas très fort en azote. Ça ne veut pas dire qu’il ne sert à rien. Ce manque d’azote est compensé par du phosphore, essentiel au développement cellulaire des plantes.

MOUTON

Notre dernière suggestion n’a encore pas besoin d’être compostée avant l’emploi. Et de la même manière que les déjections de lapins, le fumier de mouton consiste en de petites boules sans odeurs, pleine de macronutriments : azote, phosphore et potassium.

Le fumier de mouton est multi-usage, il peut être appliqué en surface, ou incorporé à la terre en hiver afin de préparer la terre pour la culture de l’année suivante. Les bienfaits finaux proviendront de sa forte concentration en potassium. Le potassium est vital à la croissance saine des racines.

Luke Sholl
Luke Sholl

Fasciné par le potentiel de la nature à sublimer le bien-être, Luke a passé plus de dix ans à écrire sur le cannabis et sa vaste sélection de cannabinoïdes. En créant, recherchant et rédigeant du contenu pour Cannaconnection ainsi que pour plusieurs autres publications liées à ce secteur, il utilise de solides compétences techniques en matière de référencement et des recherches diligentes pour apporter des informations factuelles à des milliers de visiteurs uniques.