Que faire si la police vous arrête avec de l'herbe ?
Se faire arrêter avec du cannabis n'est plus aussi grave qu'avant, mais ça reste pénible. Voici ce à quoi vous attendre, et que faire si cela vous arrive.
Se faire arrêter par la police avec du cannabis sur soi, ce n'est jamais bon. Cependant, si la police vous interpelle, voici quelques trucs que vous pourriez faire pour que l'expérience soit moins conflictuelle. Malgré tout, cela commence par ne pas vous faire arrêter du tout.
Même dans les endroits où la légalisation est déjà en place, les choses peuvent se compliquer. Imaginez que vous venez de choper votre réserve pour le week-end. Que ce soit d'un dispensaire, ou d'une source « légale »,
BAM ! La police vous arrête.
Alors, que faire ?!
NE PAS PANIQUER
Règle numéro un. Peu importe que vous soyez effrayé, restez calme et inspirez profondément. Particulièrement, si vous n'avez qu'un joint ou deux. Avec moins de 10g, vous êtes relativement hors de danger partout dans le monde, à moins que ne soyez en train de faire quelque chose d'illégal lorsque vous vous faites arrêter.
Évidemment, cela dépend aussi un peu de votre situation géographique, car il y a certains endroits sur cette terre ou la moindre petite odeur de weed pourrait vous causer de sérieux problèmes.
La bonne nouvelle ? C'est qu'en-dehors de quelques régions très régressives, ce problème est en train de changer de manière radicale, même s'il peut toujours rester problématique. Si le cannabis n'est pas décriminalisé là où vous vous faites arrêter, évidemment, c'est plus sérieux. Quoi qu'il en soit, partout ailleurs, les choses sont en train de changer pour le mieux.
Si vous avez une petite quantité sur vous, comprenez que vous ne « risquez », au pire, qu’une contravention ou une amende. Cela dépend aussi de l'endroit dans lequel vous vous faites arrêter, du contexte et de quelques autres facteurs sans conséquences. Quoi qu'il en soit, en supposant que vous soyez dans un lieu où le cannabis est plutôt bien vu, et non pas en train de braquer une banque, vous n'avez pas trop à vous en faire.
Et même si vous avez en effet de quoi vous en faire, paniquer n'est jamais la chose à faire. Souvenez-vous que si l’agent de police en a après vous, qu'il vous arrête et qu'il vous embarque pour cela, vous avez tout de même des droits. Demandez votre avocat, ou au moins un commis d'office.
Si vous vous trouvez dans un véhicule, dans lequel la police est à la recherche de drogues (et qu'ils en trouvent), ou bien dans les transports en commun, légalement, cela change la situation. Quoi qu'il en soit, une fois de plus, restez calme. Vous vous en sortirez.
Rappelez-vous que vous n'êtes vraiment pas la première personne à vous faire arrêter avec de la ganja.
SOYEZ POLI ET PROFESSIONNEL
Si vous vous êtes fait arrêter en premier lieu, c'est que vous faisiez quelque chose qui a attiré l'attention. Réalisez bien que lorsque vous transportez du cannabis, vous avez intérêt à paraître le plus normal possible. Cela comprend, être majeur, ne rien faire de stupide et ne pas enfreindre la loi. Si aviez prévu de mal vous comporter, ne transportez pas de cannabis. Cela ne fera qu'empirer les choses.
Si vous êtes interpellé dans la rue, coopérez à chaque fois. Ne courez pas. Ne soyez pas malpoli envers les forces de l'ordre.
À partir de ce moment, rappelez que tout ce que vous direz ou ferez sera retenu contre vous. Particulièrement si avez la malchance d'être sous effets à ce moment précis, essayez de vous concentrer et de rester silencieux. Ne répondez aux questions qu'en utilisant des réponses courtes. Ne vous étalez pas, ne donnez pas d'explications. Si les choses sont telles que vous êtes placés en garde à vue, demandez un avocat. À ce moment, les choses sont assez sérieuses pour que vous en ayez vraiment besoin. Particulièrement, si vous transportiez l'équivalent de quelques joints.
Si vous transportez plus que cela, vous aurez rapidement besoin d'un avocat. Particulièrement, si vous êtes un touriste étranger. Y compris dans les endroits dans lesquels le cannabis est relativement légal ; si vous êtes arrêté pour possession, cela signifie que vous faites face à des poursuites, au minimum, ou que vous soyez.
Si vous vous faites arrêter avec plus de 20-30 grammes, rappelez-vous que c'est presque toujours dangereux. Peu importe où vous vous trouvez.
Si vous êtes employé par un service de livraison de cannabis professionnel, il y a de bonnes chances pour que vous soyez entraînés et que vous sachiez quoi faire, et pour que vous viviez à San Francisco. Ou en dehors des États-Unis.
EST-CE QUE J'ACCEPTE DE PASSER UN TEST D'HALEINE ?
Essayez de les éviter. Ce genre de test, au passage, peut être utilisé sur les piétons, les athlètes et bien d'autres personnes que seulement les conducteurs.
Les mêmes règles que pour la conduite, l'exploitation d'un véhicule ou d'une responsabilité professionnelle s'appliquent.
Si vous êtes soumis à un test d'haleine, réalisez bien deux choses. Votre meilleure défense serait de l'éviter si possible. Si ce n'est pas possible, alors coopérez. Complètement.
Cela dit, même à ce moment-là, tout n'est pas perdu.
CONNAISSEZ VOS DROITS
Voilà un point important. Il est primordial de connaître la quantité de cannabis avec laquelle vous pouvez vous faire pincer tout en restant, au pire, dans un cas de « possession mineure ».
Quoi qu'il en soit, il y a d'autres problèmes. Si un agent de police vous dit (en dehors de la garde à vue) de vider vos poches, ne le faites surtout pas. Aux États-Unis, la police a besoin d'un mandat pour fouiller votre voiture. C'est également le cas pour d'autres endroits. Leur définition de « fouille », est toute chose cachée. Ils sont autorisés à chercher une cause probable à travers des vitres d'une voiture.
S'ils aperçoivent un sachet de cannabis sur le siège arrière, c'est mauvais. Ils ne sont pas autorisés à vous demander d'ouvrir le coffre et de faire une recherche à moins d'avoir des raisons de vous soupçonner. Commencez par ne pas leur en donner.
De plus, vous avez des droits, qui commencent par celui de ne pas parler. Vous n'êtes pas forcés de vous incriminer.
Jusqu'où et où appliquer ces questions est une question de connaissance et d'expérience. C'est pourquoi rester calme est toujours la première règle. Et en dire aussi peu que possible, avec des réponses directes aux questions, est toujours la meilleure politique.
QUAND DOIS-JE CONTACTER UN AVOCAT ?
Il y a certains points où quoi qu'il en soit, vous devrez faire cela. Même si tout c'est bien passé avec les policiers jusqu'à maintenant, le moment où vous serez mis en détention, même pour une petite quantité de cannabis, passez cet appel.
Si vous êtes à l'étranger, cela signifie souvent appeler une ambassade.
Si vous vous êtes fait prendre alors que vous étiez en train de conduire, la situation peut même être encore plus compliquée. Il est préférable pour vous de ne pas avoir ingéré de cannabis récemment avant de vous mettre au volant. Si votre cannabis est bien scellé et dans un contenant médical, c'est également mieux. Ce sont des précautions à prendre en compte lorsque vous prévoirez d'avoir à conduire avec du cannabis, quoi qu'il en soit.
Si vous êtes pris « sous influence » par les normes locales, peu importe ce qu'elles sont, vous devez vous rendre compte que c'est une accusation sérieuse. Si vous ne pouvez pas prouver que votre herbe est « médicale », pour quelque raison que ce soit, cela rendra les choses encore plus sérieuses. Cependant, si vous êtes patient, un coup de téléphone à votre médecin est le prochain meilleur appel que vous puissiez passer. Dans le cas où vous n'avez pas d'avocat, il pourrait également être judicieux de commencer par là, même en tant que premier appel.
COMMENT NE PAS SE FAIRE ARRÊTER EN PREMIER LIEU
Il existe quelques règles pour éviter tous ces soucis en premier lieu. Voici quelques suggestions, universelles :
- Ne pas consommer de cannabis dans des lieux publics en dehors des endroits où cela est spécifiquement légal. En guise d'avertissement, cela inclut l'âge, peu importe où vous êtes. En d'autres termes, même si vous avez réussi à passer l'entrée d'un club de cannabis à Barcelone.
- Ne voyagez pas avec du cannabis. Si vous devez voyager, ne le faites que localement. N'entrez pas dans les bâtiments publics où vous pourriez tomber sur une fouille de sécurité. Ne prenez pas l'avion. Essayez de ne pas avoir à conduire ou alors prenez les transports en commun.
- Lorsque les déplacements locaux sont vraiment nécessaires, essayez de cacher votre cannabis dans une poche profonde. Par exemple, si vous portez un sac à main, enfermez-le bien dans une poche intérieure. Si vous conduisez, emballez-le et collez-le dans la boîte à gants. S'il s'agit d'une ordonnance médicale légitime, voyagez toujours avec vos boites et contenants officiels. Les consommateurs médicaux devraient toujours avoir avec eux la preuve que leur consommation est légitime. Cela peut inclure le transport de son cannabis dans son flacon de prescription, par exemple, en Europe. Cela peut inclure une note de votre médecin et bien sûr votre carte de marijuana médicale. Cela peut également inclure le reçu de la pharmacie.
- Ne transportez pas plus que la loi semi-juridique locale vous permet.
- Essayez de paraître propre et soigné.
- Ne brisez pas d'autres lois. Ne traversez pas au feu rouge par exemple, et assurez-vous que vos feux arrière fonctionnent.
- Ne buvez pas en public. Même dans les endroits où cela est permis, comme en Allemagne. Si vous êtes « bruyant » quelle qu'en soit la raison, vous êtes une nuisance, peu importe ce que vous avez en votre possession.
- Essayez de ne pas sentir le cannabis.
En tout cas, n'oubliez pas de rester calme. Respirez profondément. Vous vous êtes simplement fait arrêter par la police avec un peu de weed. Ce n'est pas la fin du monde.